jeudi 18 octobre 2007

III. Les protestation et les réserves du Cambodge

III.
Les protestations et réserves du Cambodge pendant le règne de S. M. Norodom Sihanouk et à l’occasion de l’Indépendance nationale.

Plus implicites qu’explicites, les protestations cambodgiennes à l’occupation du Kampuchéa Krom par la France n’en continuèrent pas moins, du règne de S. M. Norodom à celui de S. M. Norodom Sihanouk.

Les souverains khmers n’oublièrent jamais les circonstances dans lesquelles naquit la Cochinchine Française et celles qui permirent l’instauration du protectorat sur le Cambodge. Ils surent le rappeler lorsque les occasions s’en présentèrent.

Les événements qui suivirent le déclenchement de la seconde guerre mondiale permirent à S.M. Norodom Sihanouk de réaffirmer avec une force nouvelle la souveraineté du Cambodge sur le Kampuchéa Krom.

1º/ Sous l’occupation japonaise, S.M. Norodom Sihanouk par sa déclaration du 25 juin 1945 formula des réserves expresses sur les droits du Viêtnam touchant le territoire de Cochinchine et, devant l’intention du Viêtnam de réaliser son unité en incorporant dans son territoire la Cochinchine, il suggéra la constitution d’une commission mixte de délimitation de frontière khméro-viêtnamienne.

Cette proposition resta lettre morte, les autorités françaises entendaient conserver la Cochinchine comme terre française, la frontière tracée unilatéralement par eux resta en l'état et c’est cette frontière au tracé arbitraire qui sépare aujourd’hui le Viêtnam et la Cambodge.

2º/ Lettre de S.M. Norodom Sihanouk du 20 janvier 1948

Apprenant que la France allait céder aux demandes de l’empereur Bao-Dai tendant à l’union des trois Ky (Tonkin, Annam, Cochinchine), S. M. Norodom Sihanouk, dans une terre du 20 janvier 1948, reproduite ci-après, demande au Haut-Commissaire de France en Indochine de le retenir au courant des négociations que la France allait entreprendre avec le Viêtnamien.

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